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I/ QU’EST-CE QU’UN PTH ?
Le PTH est un Passeport Technique Historique qui permet à un véhicule de participer à une épreuve de sport automobile historique.


II/ POURQUOI FAIRE UN PTH ?
Ce passeport permet de vérifier la conformité des véhicules. Engagées sur une épreuve, les voitures doivent être en conformité avec le PTH et la voiture doit être le reflet du PTH. Enfin, le rôle du PTH est d’assister les commissaires techniques dans l’exécution de leurs tâches ainsi que les organisateurs dans la classification des voitures. NB : Le PTH n’est pas un certificat d’authenticité. Il ne fait que confirmer qu’à une période de l’histoire un même modèle de voiture a roulé dans cette configuration OK, à la lecture de ce document l’affaire semble relativement simple à régler. Que nenni votre honneur ! Le passeport en question se présente sous la forme d’un dossier de 27 pages à remplir minutieusement et plus si possible !


Mais avant de commencer il s’agit de trouver une photo d’époque, en l’occurrence une photo d’une URBAN, des années 1980. Nous nous attelons à la recherche du Graal sur le net. Des photos il y en a peu car la voiture a été construite à 3 exemplaires et a peu couru.
Certains clichés sont trop récents, la voiture a évolué au fil des années (comme toute voiture de course) et la configuration n’est plus la même : les dérives d’aileron ont été modifiées, les disques de freins sont ventilés etc…

Le summum
Sur notre auto la prise d’air NACA se situe sur le flanc droit comme à l’origine. Notre voiture est le châssis N°2. Parmi les quelques clichés que nous avons pu dénicher, la seule photo valable aux yeux de la FFSA représente le châssis N° 3 avec cette prise d’air sur le côté gauche.
Donc contrairement à ce qui est énoncé par la Fédé dans le texte ci-dessus notre URBAN ne roulera pas dans sa configuration d’origine comme demandé car il nous faut installer une nouvelle prise d’air à gauche !
Ce n’est plus de la rigueur, cela frôle la bêtise…


Il faut également mesurer la voiture sous tous les sens avec 10% de marge d’erreur. Imagine-t-on un commissaire technique tatillon intervenant avec son décamètre avant le départ d’une course ? Et les photos de la voiture demandées, côté droit, côté gauche, de devant, de derrière. Photos des freins, du moteur, du dessous…La liste est longue. Et combien de clichés nous ont été refusés car l’angle de prise de vue n’était pas bon : trop haut, trop bas, un peu plus à gauche, un peu plus à droite…


Cela fait plus d’une année que l’on traîne ce dossier. Dans cette galère nous sommes aidés par le président du « Trophée des Protos de France » qui semble bien connaître les arcanes de la FFSA. Il faut savoir que lorsque nous courrions en championnat de France organisé par HVM avec notre MATRA JET6 de 1966 le PTH n’était pas obligatoire. Il fallait simplement présenter un dossier technique INTERNE à l’organisateur du trophée, ce qui évitait les tracasseries administratives de la Fédé auxquelles nous sommes confrontés.


Deux poids, deux mesures ?

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